À Genève, une initiative veut offrir aux animaux de compagnie une dernière demeure digne de ce nom. Publiée dans la Feuille d’avis officielle, elle propose la création d’un jardin du souvenir, au cimetière de Saint-Georges ou dans un autre lieu du canton. Le principe : permettre aux propriétaires endeuillés de venir déposer les cendres de leur animal dans un espace apaisant et symbolique, où ils pourront se recueillir en paix.
Quand la nature ne suffit plus
Aujourd’hui, les cendres des animaux sont souvent dispersées dans la nature… faute d’alternative. Le comité d’initiative insiste sur cette réalité crue : sans lieu dédié, beaucoup se résignent à laisser leur compagnon finir dans un centre de collecte, ou dispersent leurs cendres à la sauvette, sans cadre ni mémoire. Une situation de plus en plus intenable à mesure que le lien entre humains et animaux se renforce au fil des années.
Contrairement à d’autres cantons, Genève ne propose pas (encore) de solution de ce type. Lausanne a ouvert un premier jardin du souvenir animalier dès 2001, et à Läufelfingen, on peut même être inhumé avec son chien ou son chat. Pendant ce temps, Genève regarde passer les urnes, sans offrir de réponse concrète à ses citoyens endeuillés. Il est peut-être temps de rattraper ce retard avec un projet simple, mais profondément humain.
Source : LFM
Une démarche citoyenne à soutenir
Pour aboutir, l’initiative doit récolter 4212 signatures d’ici le 25 novembre. Le compte à rebours est lancé, et le succès de la démarche dépendra de la mobilisation des amoureux des bêtes. Car ce jardin du souvenir n’est pas qu’un geste symbolique : c’est une reconnaissance, un hommage, un endroit pour dire merci… et au revoir.