Il y a des lieux qui ne font pas de bruit, mais qui laissent une trace. Nernier, c’est exactement ça. Un petit bijou lové sur les rives du Léman, à deux pas de la Suisse, où chaque ruelle sent bon la glycine et les balades sans montre. Ici, pas de klaxons ni de files de touristes à selfies, juste le silence du lac, les pavés chargés d’histoire et les couleurs tendres des façades qui donnent l’impression de marcher dans un tableau impressionniste.
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On tombe vite sous le charme de ce village à taille humaine où le temps semble avoir fait une pause pour profiter du paysage. D’anciennes bâtisses en pierre de molasse racontent des siècles d’histoire, pendant que les roses trémières escaladent les murs comme des vers de poésie vivants. Et de la poésie, il y en a justement un peu partout. Gravée dans la pierre, sur les murs, dans l’air. Lamartine, Byron, Mary Shelley… Tous ont été happés par l’âme du lieu, à tel point que certains y auraient écrit des morceaux d’éternité – Frankenstein en tête.
Un statut de "Village des Peintres"
Mais Nernier ne s’endort pas sur son romantisme. Depuis les années 50, le village cultive son statut de "Village des Peintres". Ateliers, galeries, musées, artistes locaux... L’art y est vivant, presque palpable. Il suffit de franchir la porte d’un petit atelier pour tomber sur une aquarelle fraîchement posée ou une sculpture en devenir.
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Et puis il y a ce clocher insolite à cinq pignons, les terrasses ensoleillées qui donnent sur le port, les bateaux à vapeur qui vous appellent à l’aventure. Nernier a ce don rare : celui de vous faire du bien, sans en faire trop. Pour une escapade à deux qui ne ressemble à aucune autre, Nernier est là, discret, élégant, et prêt à vous voler un petit bout de cœur.