oeuvre-monumentale-saype-parc-geneve

Une sublime oeuvre monumentale et poétique débarque dans un parc de Genève

undefined undefined 23 juillet 2025 undefined 19h00

Antoine Lebrun

À Genève, le parc la Grange vient de se transformer en immense terrain d’émotion et d’art avec une œuvre aussi spectaculaire que porteuse de sens. L’artiste Saype, célèbre pour ses fresques éphémères sur herbe visibles depuis le ciel, a posé ses pinceaux biodégradables sur l’un des plus beaux écrins verts de la ville. Le résultat ? Une scène douce et puissante : une petite fille, agenouillée, trace avec application un terrain de foot imaginaire. Un clin d'œil poétique à toutes celles qui, encore trop souvent invisibles, redessinent leur propre espace de jeu à la force des rêves.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Saype (@saype_artiste)

Inaugurée juste avant le lancement de l’Euro féminin 2025, l'oeuvre offre une belle métaphore pour rappeler son engagement envers la visibilité des championnes du ballon rond. Cette fresque de 8 500 m² réalisée en quatre jours incarne bien plus qu’un simple hommage : c’est un manifeste pour l’égalité, la créativité, et la puissance fédératrice du sport. Saype l’explique lui-même : « L’art et le sport ont ce pouvoir magique de rassembler au-delà des barrières. »

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Saype (@saype_artiste)

Une oeuvre emblématique inaugurée le 1er juillet

Lors de l’inauguration officielle le 1er juillet, l’émotion était palpable. Prise de parole de la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis, performance aérienne de la freestyleuse Yoanna Dallier, voix envoûtante de la chanteuse Katavia sur son titre Run… Tout respirait l’inspiration. Et que dire de la jeune Chiara Wallin, véritable étoile montante du football suisse, venue lire un texte émouvant sur l’héritage de cette compétition et sur les rêves qu’elle nourrit. À 17 ans, pro au Servette, internationale U19, Chiara incarne cette nouvelle génération qui fait bouger les lignes, crampons aux pieds et regard tourné vers l’avenir.

Source : Ville de Genève